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 ▬ You always seem to know where to find me [Ft. Ruben]

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Luukas Roopertti

Luukas Roopertti
Messages : 30
Date d'inscription : 07/02/2012
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MessageSujet: ▬ You always seem to know where to find me [Ft. Ruben]   ▬ You always seem to know where to find me [Ft. Ruben] Empty09.02.12 12:36

Tenue:
Spoiler:

« Mon trésor. Que fais-tu donc ? »
« Mère ? »

Suis-je donc bête ? Deviendrais-je fou ? Oui, certainement. Elle ne pourrait pas être ici, à mes côtés. N'était-elle pas plutôt à New-York ou Chicago. Hollywood peut-être. Comment le saurais-je ? Elle ne m'écrit, ne m'appelle jamais. Elle n'a point le temps. Elle est si aimée, si demandée. Elle est comme moi, finalement.
J'observe mon reflet encore un instant, malgré la pénombre. La lumière de la lune filtre à travers les fenêtres et viens timidement illuminer ma chevelure blonde, qui paraît presque blanche à cette heure-là. C'est bizarre. Je n'ai pas entendu que sa voix, il me semble avoir vu son visage et son corps, là, juste derrière moi, à cette belle et grande femme. Je ne suis pas habitué aux hallucinations et pour sûr, ce n'est guère un rêve. Je frissonne donc. Moi, Luukas, avoue avoir peur pour la première fois.
Je me racle la gorge, doucement, comme si faire du bruit et manifester ma présence inciterait une autre à disparaître. Je mets du temps à me retourner, alors. C'est que je ne suis point rassuré à l'idée de tomber sur elle, après avoir vu sa silhouette dans le miroir. Mais non. Évidemment. Elle n'est pas là. Je ne suis pourtant pas complètement apaisé. Avec une certaine hâte, je me déplace jusqu'à l'interrupteur dont je connais approximativement la place. Je touche, tâtonne le mur d'une main hésitante, fronçant les sourcils sous l'agacement puis enfin, je trouve l'objet tant recherché. J'appuie, la pièce s'allume. Il n'y a personne. Me voilà soulagé.


« Étrange insomnie. Je suppose... Que je vais devoir m'y habituer. »

Effectivement. Cela faisait... Une semaine. Non, je dirais plutôt un mois. Peut-être même deux ? Allez savoir. Mes nuits étaient agitées. Était-ce le manque de chaleur humaine ? Certainement, oui. A cause de cela, j'aurais du me sentir abattu, désespéré. Mais j'avais toujours cette très importante confiance en moi et bien assez d'orgueil pour me dire que mes goûts étaient devenus juste plus évolués. Je préférais ça plutôt qu'à penser que, éventuellement, je n'attirais pas foule. Ce n'était pas vrai. C'était même impossible. Décidément !
Je retourne vers la glace que j'avais quitté plus tôt. Cette dernière trônait sur un des murs de la pièce, entourée de peintures diverses et d'autres objets dont je ne me préoccupais guère. Ce foyer n'était pas mon endroit favoris du pensionnat, seulement, dès qu'une de mes nuits était ardue, je me retrouvais là, sans savoir vraiment ni pourquoi, ni comment.
Comme maintenant, je passais un peu de temps devant le miroir à m'observer, m'examiner sous tous les angles. Tournant, me retournant. Balayant mes cheveux, caressant mes joues. Jaugeant l'épaisseur peu importante de mes bras ainsi que tout le reste de mon corps, que je connaissais pourtant par cœur. Il y a des choses dont-on ne se lasse pas.


« Magnifique. Non. Je dirais même plus. Divin. »

Murmures d'éloges à mon égard. Je ne m'en faisais jamais assez. Je souris, me félicite encore un peu intérieurement d'être aussi beau puis arrange mon vêtement. Drôle de pyjama que cette chemise de nuit raffinée. S'il était rare que je me montrasses dans un tel accoutrement, aussi sophistiqué soit-il, il était déjà arrivé qu'on me découvre ainsi vêtu. Les réactions et les avis étaient partagés. On hésitait à rire car l'on trouvait ça ridicule (les jeunes sont si ignorants) ou alors on admirait et croyait, à tord, que ce déguisement masquait quelques attributs féminins que j'étais heureux de ne point avoir.
A ce propos. J'attrape délicatement le tissu blanc de ma chemise et la soulève d'en bas, la remontant jusqu'à mon ventre, laissant pleine vue sur mon boxer, jusqu'à mon nombril. Je me tourne et détourne la tête vers le miroir pour essayer, difficilement, vous comprendrez, de distinguer les formes de mon postérieur que je devine sous le textile. Nouveau sourire, puis une de mes mains s'en va tâter la marchandise. Oui vraiment, je n'ai rien à envier.
Tout fier que je suis, je retourne, refaisant face à mon reflet et admire maintenant le devant. Depuis combien de temps ne m'en étais-je pas occupé ? Je fronce les sourcils. Plisse les yeux. Réfléchis.


« Trop longtemps. Il semblerait. »
« Aussi sublime que je suis. »
« Oh la ! Quel narcissisme mon enfant. »
« Hm. Oui, je sais ! »

Petit monologue improvisé, moi et moi-même étions sur la même longueur d'ondes. Je ris, doucement, puis me tais finalement, me tenant droit subitement.
Je tends l'oreille. Quelqu'un arrive. Je regarde l'heure marquée sur la pendule. Je réussis à déchiffrer une heure du matin et quarante-cinq minutes. Sérieusement ? Des gens sont encore debout alors que la nuit est aussi entamée ? Il y a bien moi, certes, mais je suis un habitué. Peut-être un surveillant ? Hm. Possible. Je m'en fiche bien.
Je roule des yeux dans une expression blasée et recommence, insouciant, à m'admirer. Je pourrais faire autre chose. Feindre de lire un livre, de jouer à l'un des jeux possibles, mais encore faudrait-il que cela m'intéresse. Je me suffis à moi-même, comble tout mon intérêt rien qu'en me considérant de la sorte. Alors je ne m'arrête point.
Je devrais fuir. Mais ça aussi, ce n'est pas mon genre. Quelle honte que de devoir s'amuser à courir comme un dératé. Et l'envie n'y était pas, de toute évidence. Qu'on m'attrape si on veut. Je trouverais bien une excuse et saurais passer l'inconnu sous silence. Je suis très, trop convaincant même. Oh. Et avec un peu de chance, je me retrouverais en présence d'une personne capable de me distraire jusqu'à ce que Morphée veuille bien de moi.
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